Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

C7 du mal, et qu’on appelle la conscience. Qui peut méconnaître sa voix? Quelques malheureux cherchent en vain à l’étouffer, en s’accoutumant au crime: Elle leur crie toujours : T# fais mal. Son approbation, quise manifeste par la satisfaction que nous éprouvons ên faisant le bien, est la plus douce récompense de la vertu sur la terre. i

Comme la conscience, toujours infaillible, quatid il s’agit de juger la moralité de nos actions, c’està-dire, lPintention qui les a produites, peut quelquefois être égarée sur la nature du bien ou du mal en lui-même, les Théophilanthropes ont une règle sûre pour ne pas se tromper à cet égard. (Cette règle est la maxime suivante:

Le bien est tout ce qui tend à conserver l'homme ow 4 le perfectionner.

Le mal est tout. ce qui tend à le détruire ou à le détériorer.

Ce principe, dans son application morale, apprend aux Théophilanthropes qu’il n’y a de bonnes actions que celles qui sont utiles, et qu’il n’y a de mauvaises actions, que celles qui sont nuisibles. Faire une chose utile à nous-mêmes, et nuisible aux autres, est taujours un crime. Faire une chose ütile aux autres, et nuisible à nous seuls, c’est Phéroïsme de la vertu.