Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

C6)

Il ne détourne pas les yeux de dessus le pauvre.

I1 donne avec discernement, et ne favorise pas la pauvreté paresseuse.

Il w’empêche pas de faire du bien celui qui en a la volonté; et il fait du bien lui-même, toutes les fois qu’il le peut.

Il honore la vieillesse,

Il respecte le malheur.

Il est hospitalier envers les étrangers.

Il ne favorise pas le riche au préjudice du pauvre,

Il ne trompe pas ; il ne fait rien contre l'équité et la bonne- foi. j

Xi ne porte pas envie aux succès de l’honnête homme (il imite son industrieuse probité), encore moins à ceux du fripon : les richesses mal acquises sont un malheur de plus pour les méchans.

Il met un frein à sa colère: il n’excite pas de querelles par ses emportemens; il les appaise par sa douceur. :

Il évite tous. les excès qui troublent la raison et portent à la violence.

Il souffre les défauts d'autrui, bien persuadé qu'il en a que les autres voient mieux que lui, et qu’ils sont obligés de supporter.

Il ne se livre pas sans motifs à la défiance, aux mauvais soupçons. Il ne s'arrête pas à des propos souvent mal rapportés; il évite tout ce qui tend à rompre la bonne intelligence qui doit exister entre des frères.

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