Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

(42)

:Pest celui que SOCRATE proposait aux Athéniens. livrés à des superstitions déshonorantes, et pour lequel il but la ciguë; que ZOROASTRE fit admettre aux nations de l’Orient; que CONFUTZÉE fit connaître aux Chinois, et dont JÉSUS ne cessait de peindre la bienveillance universelle dans son évangile.

Et puis-je résister ici au besoin de vous faire gemarquer l’analogie frappante qui se trouve entre les principes de la théophilanthropie, et ceux que ge législateur a gravés en traits immortels dans son livre de morale? “

Vous me demandez, disait ce sage à ceux qui étaient venus pour l’interroger sur la nature du culte mouveau qu’il prétendait proposer aux hommes ; vous me demandez quel est le plus grand commangement de ma loi; c'est l'amour de Dieu, et le second qui lui est semblable, Cest l'amour des hommes.

Ah! si ce symbole wavait pas reçu dans la suite une extension si dangereuse, la Théophilanthropie ne paraîtrait pas aujourd’hui aux hommes un culte si nouveau, si étrenge; et ses partisans les plus zélés seraient sans doute les disciples du sage de la Judée, et les sectateurs de la morale évangélique. Mais le symbole de l’adoration de Dieu et de Pamour des hommes west pas le seul trait de xessemblance qui rapproche la morale de Jésus ge celle de la Théophilantropie.