Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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Oui, je ne crains pas de le dire hautement, c’est l’oubli de la religion naturelle qui a détérioré l'espèce humaine, et qui l’a remplie de misère et de forfaits. La division des hommes, leurs haïnes; leurs fureurs, leurs guerres, semblent étre le chàtiment certain de Pabandon du culte de la nature: ce type une fois méconnu, alors chaque peuple s’est cru exclusivement en possession de la vérité; alors on a vu des nations, des peuplades, s’annoncer comme les favoris privilégiés du ciel; alors chaque pays a eu ses prestiges, ses révélations, ses augures, ses mystères, sés oracles; alors le plus fort a commandé l’obéissance à ses propres lumières : de 1à, cet effrayant tableau consigné dans les fastes de l'histoire qui rious peint dans les deux mondes les hommes divisés par l'esprit de sècte, se persécutant et s’égorgeant les uns les autres, et ensanglantant cette terre où aurait dû régner une bienveillance universelle.

Que ce souvenir, Théophilanthropes, nous tienne toujours attachés au culte de la nature: puisque nous avons recouvré ce dépôt précieux, perdu dans la nuit des âges, conservons-le soigneusement et dans toute sa simplicité © hommes, vous dirai-je avec Zoroastre, apprenez tous que le plus beau présent fait à la terre est celui de la morale de la nature! Nul danger que ce culte s’établisse et reprenne son empire parmi les hommes; il porte nécessairement avec lui la paix et la concorde; ül