Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

C50 ) deux époux, tels qu'on en voit beaucoup, malgré Ja dépravation des mæuts , et dans lesquels la plupart d’entre vous auront la satisfaction de se reconnaître.

Lorsque la tendre amitié, fondée sur des qualités estimables, auni deux époux , ils ne cessent point, après plusieurs années de mariage, de se rendre des soins assidus. Ils paraissent, sans affectation, être l’un pour l'autre ce qu’ils aiment et respectent le plus, et savent se donner par-tout de ces preuves de considération et d’attachement qui, quoique presque imperceptibles, n'en sont que mieux senties et plus flatteuses. Ils savent que, quelque parfait qu'on soit, on a souvent des torts et des momens d’oubli: aussi ils nexigent point l'imRe Pun de l’autre, et sont toujours disposés

se supporter et à se pardonner. Si la paix est un moment troublée par quelques dissentions doiestiques , jamais ies étrangers ne sont instruits de ces querelles de ménage. Les deux époux se téjoignent, l’instant d'après, avec autant de calme que s’il ne s'était rien passé entr'eux. La paix est faite sans explication. Ce rapprochement simple est un aveu tacite qu’on reconnaît sès torts ou qu’on lesexcuse, et cet aveu est toujours bien reçu.

L'épouse évite de se fâcher dans les petits dif. ferends qu’elle peut avoir avec son mari, encore plus de le piquer. Qu’y gagnerait-elle, que de l’indisposer davantage ? le silence est son injure, le