Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

C2)

Conduite journalière des Théophilanthropes. Le Théophilanthrope n’accorde au sommeil que le temps nécessaire pour réparer ses forces. Àson réveil, il élève son ame vers la divinité, et lui adresse, au moins par la pensée, l’invocation qui va être récitée dans un moment,

1 fuit loisiveté, comme l’état le plus dangereux. F1 travaille avec zèle; il se délasse en variant sés travaux. Toujours il s’occupe, même dans ses loigirs. L’inaction énerve l'ame et le corps.

Il pense quelquefois dans la journée qu’il est en présence de la divinité. Ce témoin de toutes ses actions et sa conscience le soutiennent dans la pra tique du bien, le détournent du mal, l’avertissent de ne pas abuser de la fortune, et de supporter Padversité avec courage.

Au moment de ses repas, il témoigne par la | pensée sa reconnaissance à l’auteur de la nature. Il mange et boit sobrement. La santé accompagne la sobriété ; Pindigence et les maladies sont la suite de l’intempérance.

I ne cherche pas à se faire remarquer par des singularités. Il porte par-tout la franchise et la sérénité qui caractérisent les gens de bien.

À la fin de la journée, il s'interroge lui-même: de quel défaut es-tu corrigé aujourd’hui? . , quel