Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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tous Îes hommes. Peu lui importe a route qu’ifs choisissent, pourvu que dans le voyage, au lieu de se nuire, de setyranniser, ils se secourent, ils se pardonnent et se supportent avec une indulgence réciproque,

Cette dernière pensée nous conduit naturellement à une! observation importante au succès de Îa Théophilanthropie ; je veux parler de la bonne harmonie , de la décence et du respect qui doivent régner dans cette enceinte, et dont les personnes vraiment religieuses s’attacheront à donner le tou chant exemple. Quoique l’immensité de l’univers et le cœur de l'homme de bien soient, aux yeux des Théophilanthropes, le seul temple digne de Ia Divinité ; quoiqu'il soit peu conforme à leurs principes de resserrer dans l’espace étroit d’un édifice, toute la majesté de l’auteur de la nature; néanmoins, dans l'impossibilité d'adresser à Dieu nos hommages et de faire entendre nos instructions sous la voute immense du ciel, il suffit que le temple où nous sommes réunis, soit destiné d’une manière particulière , à l’adoration de l’Etre suprê. me, pour que les vrais Théophilanthropes y observent un respectueux silence, et s'y pénètrent d'un sage recueillement- Il suffit sur-tout qu'un temple soit commun à l’exercice ‘de tous les cultes, que d’autres hommes qui sont nos frères, l’aient toujours vénéré comime la résidence chérie de: l'Eternel, pour que ce local devienne aussi sacré pour nous que pour eux. î

Au dehors, les Théophilanthropes tolèrent par