Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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il reconnaît les traces de ce grand otvrier, qui s’est peint lui-même dans ses ouvrages. Par-tout 8n y voit les preuves d’une intelligence puissante et sans bornes. ÆEh! qui peut contempler les cieux, sans éprouver les plus vives émotions et les élans de l’enthousiasme! 6 ouvrage inconcevable ! oui tu es digne du Dieu qui t'a fait, L'homme est trop faible pour te louer assez.

. Quelle richesse ! quelle beauté! quelle masse et quelle force de mouvement ! quelle harmonie ad. mirable !

Quel dessein merveilleux dans le plan! quelle justesse de proportion dans les moyens! quelle gran. deur dans la fin ! comme tout l’ensemble concourt au bien général! ;

Mais au milieu de l’action continuelle et simultanée de cette machine immense, quel vaste silence dans Punivers ! e’est le calme de Ia plus grande solitude. Pas le moindre désordre, Tout cet amas de globes marche en foule dans un silence respectueux. Dieu leur a défendu de se reposer jamais; il leur a ordonné de respecter le repos de Phomme, et de glisser sans bruit sur sa tête, en ne lais sant tomber qu'une douce clarté sur ses yeux fermés par le sommeil. C’est en lettres de feu que le Tout-puissant a tracé son rom dans les cieux. La main de l’homme ne peut y atteindre. Ne cessons de lire ces grandes vérités sans cesse offertes à nos regards,