Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

(z4) et les enfans; le lien qui unit les époux; la subor. dination entre les vieillards et les jeunes-gens; ce doux accord et ces devoirs mutuels qui unissent les amis, |

Trois vertus conduisent à laccomplissement de ces règles: la prudence qui fait discerner le bien du mal; l'amour universel qui lie tous les hommes entre eux; et le courage qui nous donne la force de suivre le bien, de fuir et de détester le mal.

* Le sage, toujours attentif à se vaincre lui-même : se prête et s’accommode aux mœurs et au génie des autres: mais, toujours maître de lui-même, il ne se laïsse amollir ni dépraver par les habitudes et les exemples des hommes lâches et eféminés. *

Au milieu des hommes qui s’écartent de la droiture, lui seul, toujours ferme, reste droit et juste, et n’incline vers aucun parti.

Si la vertu, si les lois sont en vigueur dans Pempire, s’il exerce lui-même une magistrature , au faîte des honneurs, ses mœurs sont toujours les mêmes : il suit le même genre de vie qu'il menait dans une condition privée, et ne se laisse point enfier d'un vain orgueil.

Mais au contraire, si les vertus sont négligées si tout est confondu; lui-même, pressé par la mi. sère, assiégé par la douleur, et conduit à une mort honteuse; il se montre inébranlable, ne sait point changer, et reste attaché fortement au plan qu’il s’est formé, Voilà le plus haut degré du courage,