Le drame serbe : octobre 1915 - mars 1916

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2 iyHa Me SNOBSAÉ EOTPAA RATS D _ co 145 « Comment, on Red UC ici ! » C’est tout ce qu'on put ttrér De, ce jour-là.

On va les rééquiper, ces rescapés de Monastiretils renforceront l’armée d'Orient. Ils sont quelques centaines de soldats. Leurs frères d'armes à l'heure qu'il est ont battu en retraite vers la montagne Noire, vers l’Albanie. Sur la Cerna, dernière rivière serbe, l’armée du roi Pierre n'est plus représentée que par quelques centaines de capotes grises trop larges pour les corps amaigris qu'elles recouvrent!

Il est huit heures. Le télégraphe militaire m'apporte la nouvelle d'une offensive bulgare sur notre gauche. En route pour la Cerna! Mon auto démarre, roule, file. Sur le chemin gelé les roues patinent, les ressorts grincent, le moteur s’emballe mais la machine avance quandmêmeet onapproche. En trombe, nous avons traversé Négotin, un quartier de division ; Kavadar, un autre quartier de division. Des petits villages blancs de neige pointent leurs minarets vers le ciel, à mi-côte des collines,