Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

PRÉFACE. | reg Après avoir parlé de moi et de mon Poëme un peu longuement, je devrois dire un mot de la traduction qui l'accompagne; mais je crains de profaner en le louant le nom de celui qui l’a faite. Quoique j'aie voyagé en Italie et que j'en connoisse la langue, je ne la connoïs point assez pour prononcer sur le mérite de la poésie ; il y a des beautés et des finesses qui échappent à ceux même qui sont le plus en état d’en juger. Tort ce que je puis dire, c’est que l’auteur de cette traduction est le citoyen Povoleri, poète célèbre et connu en Italie et en France par différens ouvrages, homme honnête et estimable qui possède également bien les langues française, anglaise etitalienne, etje ne doute pas que sa traduction, en embellissant mon foible Poëme, ne lui donne tous les charmes qui lui manquent et toutes les graces qu’il n’a pas. Le citoyen Povoleri a traduit avec les citoyens Panckoucke et Frameri les deux plus grands poètes de l'Italie, le Tasse et l’Arioste; et l’on sait combien ce travail a été utile en France à tous les amateurs éclairés de la littérature italienne.