Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CIVIQUES: 57 Mais autrefois du bon Socrate, Athènes fit trancher les jours, Et si la patrie est ingrate Lui doit-on obéir toujours ?

Oui ; qu’elle soït douce ou cruelle, Lègue un exent à tes neveux: Aristide banni par elle,

Pour elle encor formoit des vœux.

30 Vendémiaire.

AU DÉSINTERESSEMEN T.

L Es rois de leur trésor en vain s’enorgueillissent;

Leurs vœux les plus ardens rarement s’accomplissent.

Sur le trône , auprès d’eux, compagnon de la mort, Vient s'asseoir le pâle Remords.

Sans cesse il les poursuit au milieu des ténèbres,

Et trouble leur sommeil par des songes funèbres.

Mortel, devant Plutus, garde-toi de fléchir;

C’est le mépris de l'or qui peut seul enrichir.

Vois Epaminondas : des tyrans en furie, Dans les combats, vingt fois il sauva sa patrie; Ft ne voulut pour prix d’un courage indompté, Quune honorable pauvreté.