Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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HYMNES

20 Vendémiaire.

À L'AMOUR DE LA PATRIE.

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Erveta nourri, la vu naître, C’est trop peu que de l’adorer ; Aux parens qui Pont donné l'être, Mortel, tu dois la préférer.

Fut-il aux terres de Golconde, Possesseur des plus beaux rubis! * Hélas! n’est -il pas seul au monde L'homme exilé de son pays?

Ah! certes, elle n’est point vaine La douceur qui suit son retour, Lorsqu'il voit de loin, dans la plaine, Fumer le toît de son séjour.

Voyez les fils de l’hirondelle, Lorsque l'hiver vient les bannir u Is s’envolent à tire-d’aile, Mais c’est pour bientôt revenir.

Voyez le lion plein de rage, Par l’amour du pays charmé, S'il est sur un lointain rivage, Chercher son antre accoutumé.

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