Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CIVIQUES. 5g

10 Brumaire.

LES VICTOIRES DE LA RÉPUBLIQUE.

T'our alloit expirer, et tout semble renaître,

Tout semble dans les champs reprendreun nouvelètre; L'air est plus embaumé, le ciel est plus serein:

D'où naît ce changement ? C’est la Liberté sainte Qui descend par degrés de la céleste enceinte ;

C’est la divinité du Peuple souverain.

Elle avance vers moi; sa marche est noble et fière ; Un bonnet arrondi sur sa tête guerrière $ Rappelle d’un héros le courage éclatant : Je ne m’incline point en signe d’esclavage, Moncœurplusque monfrontluirendunprom pthommage, Et ces mots de sa bouche échappent à linstant. = A ? C’est du peuple que vient Ja suprème puissance; Le peuple est le héros qu'avec reconnoissance Doit placer le poète au rang des immortels : Tout émane de lui , la vertu, le génie; Tout le mal naît des rois et de leur tyrannie. Aux rois il faut la mort, aux peuples des autels.

C’est Pindare sur-tout dont le sublime exemple Aux poètes promet la moisson la plus ample,