Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CA NV Æ Q U: Ers. ‘67 Qu'avez- vous fait pour l'univers, Rois, conquéraris , monarques!, princes ? Par la défiance entraînés, Vous vous êtes environnés Des noirs suppôts de Canidie. L'histoire des fronts couronnés,

Est celle de la perfidie.

Persécuteurs de la vertu, Mais amis de la calomnie, Toujours vous avez combattu Les mœurs, les talens, le génie. Vous l’ordonnez, et sans retonr Le saint objet de notre amour, La Liberté chancelle et tombe : Telle sous le cruel vautour Se débat la tendre colombe.

. Mère des filles de l'enfer, L’ambition tourne vos têtes s Et dans vos mains place le fer

Auteur des sanglantes conquêtes.

Les villes et leurs monumens, Frappés dé momiens en momens ÿ

:S’enfoncent cachés sous les herbes;

Æt sur des monceaux d’ossemens S’élèvent vos palais superbes.

Le monde en vain tombe à vos pieds Pour implorer votre indulgence ; Vous n'êtes point rassasiés

Ni de meurtres, ni de Vengeance:

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