Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

68

HYMNES Vous restez sourds à ses douleurs, Remplaçant par des airs railleurs La pitié qu’il a droit d'attendre; Et buvez le sang et les pleurs Que vos soldats ont fait répandre.

Non, des rois ne pourront jamais, J'en atteste leur vie entière, Autrement que par des forfaits,

Du trône suivre la carrière. Mortels, sous leur joug abattus Vous leur supposez des verlns Dont l'effort vous paroit sublime : Voulez-vous connoître Titus? Voyez les cendres de Solime.

Ils ont cru, ces fers potentats, Nous forger de nouvelles chaînes; Toujours de leurs riches états Ils ont cru conduire les rênes :° Ils l'ont cru. ::.. Le Peuple français Indigné des maux qu’ils 6nt faits, Sur leurs fronts a lancé la foudre ; Leurs fronts ne sont plus sous le daiïs, Et leurs trônes sont dans la poudre.

_ Mais Auguste le conquérant N’at-il pas droit à votre hommage ? Et du Louis surnommé Grand, N’aimez-vous pas la noble image ? Moi! je pourrois les caresser !