Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CIVIQUES 89 Re dt.

3o Ventôse.

A L'ENFANCE.

Exraxcr , âge de la candeur,

Il est temps d’essuyer tes larmes : Ma muse, organe du bonheur, S’apprête à calmer tes alarmes; Elle va, dans un doux tableau, Promener ton ame attendrie,

De la tourmente du berceau

À la tourmente de la vie.

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Le mortel à peine étoit né, Que, mis au rang des vils esclaves, Il gémissoit, environné .

Des plus ridicules entraves. Un philosophe vertueux, De ces liens t’a délivrée; Il hrisa le sceptre hideux . De la sottise invétérée.

C’étoit peu qu’un pareil succès Pour un peuple ennemides trônes: Graces aux Sénateurs Français, Les rois ont perdu leurs couronnes,