Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CIVIQUES. 99 D'un peu d’ambition puni, Parvint à l'extrême sagesse. Je crois le voir contre les flots, Suivi de pâles matelots, Lutter long-témps avec courage. Qu'ils sont doux les jours de repos Qui succèdent aux jours d'orage!

Zénon ,à Neptune échappé, Cherche un abri sous le Portique: Par lui-même développé,

Son système éclaire l’Attique : L'homme, dit-il, né malheureux, Voit toujours , d’un sort rigoureux, Sur son front s’aggraver les marques; Ses jours, tristes et douloureux, Fatignentles ciseaux des Parques.

Les pleurs qu'il répand au berceau, De sa vie iñnondént l'aurore; Le malheuï le suit au tombeau, Et ses larnies coulent encore. Pour combattre l’adversité, Veut-il, avec célérité, Trouver la route la plus sûre ? Qu'il soit fort par sa volonté, S’il est foible par sa nature.

Sur une ame toute d’airain, Qu’appuyant un corps tout d’argile, 1l r’oppose plus au chagrin Le boülevard le plus fragile. :

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