Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Sans se plaindre, sans murmurer, Qu'il apprenne à tout endurer, L’exil, les fers/et la mort même : Que, peu content de le pleurer, Son vil bourreau l’admire et l’aime.

Comme l'iris a ses couleurs, Comme la mer a ses orages, Le monde/ hélas! a ses douleurs, Qui domptent les plus fiers courages : IL faut savoir les supporter, T1 faut Avec calme affronter De la/mort, les hideux ministres: Le sdge ainsi fait avorter Des/méchans les complots sinistres. Zënon se tait; mais quels Sébours À dû puiser la Grèce entière, 3 Dans sesécrits, dans ses discours, Où brille une sage lumière? Le Stoïcisme, grace à lui, Aux malheureux servant d'appui, Fortifie antant qu’il éclaire ; Et son flambeau, même aujourd’hui,

Peut servir de guide au vulgaire.

Stoïcisme, effroi des tyrans, Qui pourroit nombrer tes services ? Tu mets de niveau tous les rangs, Et tu fais pâlir tous les vices. Grace à toi, voisin du trépas,