Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CE V? L'ONU ESS. 101 Théramène (1) au beau Critias Envoie un salut ironique, - Et marche à la mort à grands pas Pour fuir un tribunal inique.

Puissent, formés par tes leçons, Les enfans de la République, Surpasser tous les nourrissons Et du Lycée et du Portique! Ainsi nos guerriers, sans effort, Bravant la douleur et la mort, Seront dignes de la patrie;

Et le souvenir de leur sort Vivra dans notre ame attendrie.

Français, mon soubaït n’est point vain;

Déjà votre gloire commence,

Au milieu d’un siége inhumain Lille a faitrevivre Numance (2).

Vos soldats; jaloux de vos droits,

Ont étonné, par leurs exploits,

Les Alpes et les Pyrénées;

Et,pour marcher contre les rois,

Vous w’attendez pas les années.

(1) Théramène fut condamné à mort par les trente tyrans, Lorsqu'on vint luiapporter de la cigué dans la prison, il en jeta les dernières gouttes àterre, en disant: #u beau

Jritias, l’un de ses juges, et son plus mortel ennemi,

(2) On sait qu’au siège de Numance les habitans de cette ville montrèrent le plus grand courage, et tinrent tête aux Romains jusqu’à la dernière extrémité.