Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
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Sur nos fronts voyez-vous paroître La républicaine lierté? ? | Ah! que ne pouvez = vous renaître Pour jouir de la liberté ! Que ne peut l’Achéron avare Vous rendre un moment à nos VŒUX, Ou le Dieu puissant du Ténare, Dans tonte leur splendeur vous montrer vosneveux !
C’étoit peu de briser les chaînes Où lesiyrans vous avoient mis; Nos soldats ont rougi les plaines Du sang de nos vils ennemis. Tressaillez, ombres paternelles, Vos petits-fils sont triomphans, Et la victoire, de ses aïles Couvrira le berceau de vos derniers enfans.
Lorsqu'ils jouiront de leur gloire Nous serons nous-même au tombeau; Mais nous vivrons dans la mémoire De ce peuple encor tout nouveau:
Et des demeures ténébreuses Perçant les funèbres sentiers, ? Au séjour des ombres heureuses Nous irons vous offrir nos modestes lauriers.