Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
110 HYMNES
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10 Messidor.
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FÊTE DE L’ÂXGRICULTURE.
Sovurcx de tons les biens, utile Agriculture,
Bellone a, loin de nous, dispersé tes enfans;
Dans nos champs, où languït la féconde nature, Flottent ses drapeaux triomphans.
Vois-tu ces'toits fumans, ces campagnes désertes, Ces décombres épars dans nos vastes cités ? Et le fier étranger qui, riche de nos pertes, Insulte à nos calamités ? ‘
Esclave sous nos rois, et sujette aux caprices Des esclaves soumis à leurs desseins pervers, La corvée enchaïnoït tes mâles exercices,
Ette chargeoit de tristes fers.
La dime; aux doigts crochris, dévoroit ta substance: Fnnemi de tes jours, et maitre du hameau, Un pasteur prétendu , plongé dans l’abondance,
Vivoit aux dépens du troupeau.
Combien n’as-tu pas vu, dansnos bois, dans nos plaine, De tyrans féodaux, armés d’un droit cruel, Sur tes foibles enfans, qu'ils accabloient de chaînes,
Usurper le champ paternel ?