Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma, S. 136
124 LE THÉATRE-FRANÇAIS PENDANT LA RÉVOLUTION
Forlis, et lui exprime combien il est désolé de voir la France en proie « à ces héros de déraison », acCueillis et protégés par M de Versac.
FORLIS.
On tiendra donc toujours bureau de politique ?
VERSAC.
Oui, c'est à qui fera ses plans de République | L'un, dans sa vie étroite et ses goûts circonserits, Claquemure la France, aux bornes de Paris. L'autre, plus décisif, plus large en sa maniére, Avec la France encor régit l'Europe entière. L'autre, en petits Etats coupant trente cantons, Demande trente rois pour de bonnes raisons.
Et tous, jouant les mœurs, étalant la science, Veulent régénérer tout, hors leur conscience.
Il fait ensuite le portrait de Nomophage :
Pour Monsieur Nomophage, oh! passe encor, voilà Ce qui s'appelle un homine! un héros, l'Attila
Des pouvoirs et des lois! grand fourbe politique, De popularité semant sa route oblique,
C'est un chef de parti.
FORTIS.
Peu dangereux
VERSAC.
HT e Ma foi! Je ne sais, il vous craint.
FORLIS. Je le méprise moi.
Dans une entrevue avec Forlis et M de Versac, qui persiste à lui refuser la main de sa fille, parce qu'il ne veutpas se laucer danslemouvement politique et se mettre à la tête de quelque faction révolution