Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma
APPENDICE ail
Peyre de me donner quelqu'un. Adieu, mon cher ami, je embrasse; écris-moi un mot sur ton retour. « À toi, « TALMA, »
Paris, ce 21 octobre 1816.
« Il paraît d’après ta lettre, mon cher ami, que tune seras pas encore de sitôt ici; tant mieux, puisque ce sont de bonnes affaires qui te retiennent.
« Je te prie, en grâce, mon cher ami, de mettre le moins de retard possible au payement du billet qui va échoir, car je suis dans un embarras extrême, j'aimoi-même, pour la fin de ce mois-ci, 750 francs de billets à payer, de plus le premier payement pour Allart, de 600, puisque décidément il ne peut rembourser, ce qui fait une somme de 1,350 francs. Si avec cette somme j'ai encore à payer les 500 francs, ce sera une somme de 1,850 francs qui dépassera même celle de ma part de ce mois; il faudra recourir aux expédients et auxquels encore?
« Car je ne sais pas où je trouverais de l'argent à emprunter maintenant.
« Comme je compte déménager un de ces jours et que je ne veux prendre qu'un pied-à-terre à Paris, ma bibliothèque m’'embarrasse beaucoup. Je compte la placer à Brunoi; et comme j'ai deux salons, je la mettrai dans le plus grand... (Suivent d’assez longs détails sur les travaux à faire). Adieu, mon ami, mille amitiés à ta famille. Songe, je t'en prie, à ma pauvre bourse.
« À toi, & TazmaA. »
« Je fais faire deux corps de bibliothèque de plus afin de placer mes quatre colonnes, les deux autres corps ayant été arrangés avec des glaces. Mais je