Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

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directeur ou le déménagement du couvent, par Carbon-Flins, joué le 25 février, donne le signal de pièces agressives et inconvenantes, Discorde et redoublement de confits entre les Comédiens-Français. — Cependant en janvier 1791 réconciliation entre Miles Raucourt, Contat et Talma et aussi entre ce dernier et Naudet. — Ce rapprochement est célébré dansune pièce de verslue sur la scène par SaintPrix, le S janvier. — Réconciliations plus apparentes que réelles. — Nouveau théâtre construit par le duc d’Urléans rue Richelieu et Palais-Royal devenu les Variétés amusantes. — Pièces qu'on y jouait. — À la troupe se joint Monvel, ancien sociétaire de la Gomédie-Française. — pétition présentée à l’Assemblée constituante, le 24 août 1790, par La Harpe et une série d'auteurs attaquant les privilèges traditionnels de la Comédie-Francçaise, réclamant le droit pour toute troupe théâtrale de jouer les œuvres des auteurs morts, devenues propriétés nationales et la confirmation de la propriété absolue ae leurs pièces aux auteurs vivants. Protestation énergique des Comédiens-Français. — Discussion, par voie de mémoires, publiés de part et d'autre. — La Constituante fait droit à la pétition des auteurs en décrétant, le 13 janvier 1791, la liberté industrielle, en abolissant la censure el consacrant la propriété littéraire. — Le lundi 1e novembre 1790, 2e année de la liberté, les journaux annoncent relâche pour tous les spectacles de Paris. — Le 19 du même mois, reprise de Brutus, tragédie de Voltaire. — Mesures de police, en prévision de troubles. — ACclamations réitérées, maïs protestations énergiques et presque unanimes à ces mots : « Vivre libre et sans roil... » Mirabeau et Menou acclamés dans la salle, — Le buste de Voltaire réclamé est exposé Sur la scène. — Le lendemain, les bustes de Voltaire et de Brutus sont placés de chaque côté de la scène. — Reproduetion, à la fin du 5e acte, du tableau de David. — Reprise de /& Mort de César, les 17 et 19 décembre. — Mêmes mesures de police que pour Brufus. — Même enthousiasme ..….. 1Y- — Le 98 janvier 1191, Le Convalescent de qualité ou l’Aristocrate, comédie, par Fabre d'Eglantine. — Analyse de la pièce, corollaire accentué du Réveil d'Epiménide. — La guerre intestine déchirant la société amène une scission entre les Comédiens-Francais et le départ de Talma, Dugazon, Grandmésnil, Mwes Vestris, Desgarcins, Lange, Simon et Dubois, à la clôlure de Pâques 17M ; ils vont renforcer la troupe du theâtre du Palais-Royal. — Subterfuge de Talma pour enlever sa riche garde-robe. — Avant la clôture et cette désertion, Monvel avait fait jouer par ses anciens camarades son drame Les Victimes cloitrées, le 29 mars 1791. Analyse de la pièce. — Incident à la {"e représentation. — Opinions contradictoires, à ce sujet, d'Etienne et Martainville et de M. Henri Velschinger. — Transports enthousiastes des specta-

teurs. — Monvel acclamé sur la scène. — Le 2 avril, la mort de Mirabeau motive la clôture de tous les théâtres de la capitale, de même 1e 4, jour de son enterrement. — Redoutable

Concurrence faite par le n ouveau théâtre, qui prend le titre de ThéâtreFrançais de la rue Richelieu, à celui de la Nation. — Michot se joint aux dissidents. — l'inauguration a lieu je 27 avril’ 1791 par Henri VIII, tragédie de Chenier, retirée du theâtre de la Nation où elle étaw à l'étude et aunoncée, avec l'Epreuve nouvelle. — Représentation orageuse, mais succès assuré aux repréentations suivantes, et consécration d'un 2e Théâtre-Français viremeox désiré. — Document émanant de Cailhava retatif à la réat 09 d'un second Théâtre-Français. — Polémique violente entre Palissot, ami de Chenier, ce dernier et les Comédiens-Fran-

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