Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

TABLE DES MATIÈRES

Pages,

où commençaient et finissaient les représentations théâtrales. Restaurations luxueuses dans les diverses salles de spectacle, notamment à l’Odéon, précédemment théâtre de l'Egalité. — Spéculateurs enrichis au milieu de la misère publique. — Ridicules de

certains parvenus. — Un repport de police y relatif, en date du 8 décembre 1793. — Lettre traitant le même sujet, de MN. Maurice Dupin. — Agiotage effrené. — Ces mœurs nouvelles sont

largement exploitées par le théâtre. — L'agioteur, par Amand Charlemagne, représenté au théâtre de la République, le 30 octobre 1795, est une peinture satirique de la fièvre de l’agiotage, — Citations et analyse de la pièce. — Crispin devenu riche, autre comédie flagellant des ridicules semblables. — Au même théâtre, Les Modernes enrichis, comédie de Pujoulx, le 16 décembre 4797. — Rapport de la censure, du 8 décembre 1797, concluant à l'interdiction de cette comédie, — Note, en marge, accordant néanmoins l’autorisation. — Analyse de la pièce et citations. — Tableau salirique des merveilleux, muscadins et incroyables, de leur costume et de leur langage, interprété, avec un comique achevé, par l'acteur Baptiste Cadet. — La femme du peuple enrichie, personnifiée dans le type d'une comédie à grand succès : Madame Angot ou la Poissarde parvenue. — Peinture pittoresque des modes exagérées et grotesques de cette époque. — Scandales dans la population mêlée fréquentant les théâtres. — Aventure de M.-J. Chénier en compagnie de Mme La Boucharderie, sa maîtresse, au théâtre de la République, avec Amédée de Kerboux. — Duel qui en résulte. Autres scandales dans le monde du théâtre. — Diverses aventures retentissantes de Mie Lange avec M. Hoppé, à l’occasion de leur fille et avec le peintre Girodet, pour son portrait. — Son abandon du théâtre et son mariage avec le belge Simons. — Mlle Candeille, de son côté, épouse Jean Simons, père du précédent, d'où Mlle Lange belle-fille de Mie Candeille. — Personnages politiques qui signent au contrat de Mie Lange — Dans la Fille de Madame Angot, opéracomique moderne, inspiré de Madame Angot ou la Poissarde parvenue et de Madame Angot au Sérail de Constantinople, les auteurs font jouer un rôle important à Mlle Lange et à Ange Pitou, le chansonnier royaliste qui, sousla Restauration, fut nommé libraire de son altesse royale la duchesse d'Orléans. — L'emploi des jeunes amoureuses, à la Comédie-Française, passe alors de M!le Lange à Miles Mézeray et Mars, admise à ce théâtre en 1795, à l'âge de 16 ans. — Notice sur Mie Mars. — Les représentations gratuites pour et par le peuple instituées le 2 août 1193, existent encore en 4197. —— Incident à l'une d'elles où jouaient Fleury et Mie Mars. __ Le 96 octobre de ladite année, la nouvelle du traité de CampoFormio fait éclater dans Paris un enthousiasme unanime. — Les théâtres la célèbrent par des représentations gratuites. — Au théâtre Feydeau, la représentation offre la réunion des ComédiensFrançais et des artistes de l'Opéra-Comique. — Pièces de circonstance improvisées sur la paix, dans les divers théâtres.......... Y. — A une représentation de Macbeth, avec Talma, au théâtre Feydeau, le 3 mai 11798, assiste le général Bonaparte, à la suite d’un diner chez Barras, la veille de son départ pour l'expédition d'Egypte. — Falkland, drame, par Laÿa, joué au théâtre Feydeau, le 93 mai 4798, présente, pour la première fois, la réunion des artistes des deux sociétés confondues. — Rapport de la censure, du 44 avril 1798, concluant à la non-représentation de cette pièce. __ Autorisation du ministre. — Elle eut peu de succès. — Conflit entre l’auteur et un journaliste. — Frais considérables pesant sur le directeur du théâtre Feydeau, ayant à sa charge trois troupes