Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

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TABLE DES MATIÈRES Pagess

complètes. — Il loue et fait réparer la salle vacante du théâtre de la République, pour l'exploiter concurremment avec le théâtre Feydeau. — L'ouverture a lieu devant une aflluence énorme, avec le Misanthrope et le Legs, le 5 septembre 1798. l'orchestre jouant : Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? de Lucile, opéra de Grétry. — La Comédie-Francaise y est restée jusqu'à aujourd'hui. — La troupe du théâtre Louvois, sous la direction de MUe Raucourt, installée dans la salle de l’Odéon, après de légers succès, voit le vide se faire dans la salle. — Plusieurs artistes se dispersent, — enfin la mort de Marie Joly, première soubrette très sympathique, arrivée le 5 mai 1798, à l’âge de 37 ans, détermine la clôture du théâtre, le 1e: juin suivant. Quelque temps avant, elle avait fait débuter ses deux jeunes filles dans l'Oracle, féerie de Saint-Foix. — Anecdote sur cette pièce, d’où Battu a tiré l’opérette Les Pantins de Violette. — Détails biographiques sur Marie Joly ; poésies inspirées par elle, notamment Le délire d'amour, de Fabre d'Eglantine. — Son tombeau à la Brèche au diable. — Sageret loue la salle de lOdéon vacante, renforce. la troupe du théâtre de la République, et lui fait desservir à la fois ces deux théâtres. A la suite de cette combinaison, la première pièce jouée au théâtre de la République, le 25 vendémiaire an Vil, fut Blanche et Montcassin, tragédie par Arnault. — Dédicace à « Buonaparte, membre de l'institut ». — Le dénouement modifié sur la demande de Bonaparte. — Détails sur les relations d'Arnault avec le général. Difficultés ayec la censure qui l'interdit. — Treilhard, membre du Directoire, lève l’interdit. — Grand succès de Talma, dans cette pièce, à côté de Mme Petit-Vanhove, décrit par Arnault. — Passion de Talma pour cette actrice, qu'il épouse, après leurs deux divorces, le 96 juin 1802. — Cependant, 13 ans plus tard, demande en séparation de corps par Me Talma. — Ophis, tragédie de Lemercier, jouée le 3 nivôse an VI, est une chute, et Sageret succombe sous les charges excessives de ses entreprises multiples. — Le théâtre de la République ferme, après 4 mois, le 24 janvier 1799. — Lettre de Dugazon au ministre, relative à cette fermeture, le 26 janvier. Le théâtre de l'Odéonrésiste seul. — Mme Molé, actrice, adapte à la scène Misanthropie et Repentir, de Kotzebue. — Succès inoui. — Anecdote relative à cette pièce. — Après 60 représentations, un incendie détruit l'Odéon, le 19 mars 1799. — Réflexion de Naudet cette occasion. — Sageret incarcéré comme incendiaire, puis elaxé. — Les trois Théâtres-Francais disparaissent ainsi, Feydeau ayant dû clôturer également, le 14 floréal an VII. — Les artistes de l'Odéon, sans asile, donnent quelque représentations sur le théâtre Louvois, puis sur le théâtre des Arts (l'Opéra), enfin sur celui de l'Opéra-Comique, les 12, 15 et 24 mai. — Compte rendu de ces représentations dans le Courrier des spectacles du 24 floréal an VII. — Couplets de circonstance par Picard. — Après avoir joué au Marais et à Feydeau, ils se fixent au théâtre Louvois, sous la direction de Picard. — Proposition faite au ministre, par Sageret, aux abois, avant son incarcération, d'une réduction proportionnelle sur les appointements des Comédiens-Français. — Ceux de Talma étaient respectés. — Le ministre conclut à une réductien égale d'un quart des appointements. — Mécontentement général. — Départ de Talma et de Mwe Petit-Vanhove pour Bordeaux. Première fugue de Talma pour aller jouer en province: Elle fut suivie plus tard d’un grand nombre de fugues semblables, et même abusives. — Ces tournées provinciales inventées par la SaintHuberty. — Après la fermeture des deux Théâtres-Françcais et l’incendie de l’Odéon, la Comédie-Française n'existait plus. — Fran-