Les Croates et l'Autriche-Hongrie
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.cisions de la Diète n’obtiennent leur valeur juridique qu'après la sanction du souverain (1). Le roi ne communique plus avec la Diète par des délégués spéciaux, maïs par écrit.
Les héritiers de Ferdinand [+, Maximilien Il (1564 à 1576) et Rodolphe IL (1576 à 1608) continuent également cette politique centraliste. Maximiiien avait retiré au ban, en 1567, le droit de convoquer la Diète, malgré la demande expresse que lui avait adressée l’Assemblée croate de laisser intact cet ancien droit au ban (2). Désormais, le ban pouvait convoquer la Diète seulement « ad mandatum cæsareæ et regiæ maiestatis ». Rodolphe IT alla même plus loin. Sans tenir aucun compte de l'autonomie croate, il forma, en 1578, sur le territoire de la Croatie et de la Slavonie, des Confins militaires : celui de la Slavonie, entre la Drave et la Kulpa, avec Varazdin pour chef-lieu, et celui de la Croatie, entre la Kulpa et la mer, dont le chef-lieu était Karlovac. La direction des Confins militaires fut confiée à l’archidue Charles de la branche habsbourgeoise de Styrie, et le ban ainsi que l'Assemblée croate étaient soumis, en ce qui concerne les affaires militaires, au comman-
(1) Kukuzrevic, Jura regni, II, 35-37, SuLExK, 107.
(2) .... ut huiusmodi conventum dominis banis, iustar aliorum banorum tempore divorum regum Hungariæ prædecessorum S. M. Caes. libere indicare et pronunciari facere elementer, admittat (Kukuzyevic, Jura rgeni, IT, 16).
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