Les Croates et l'Autriche-Hongrie

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ET L'AUTRICHE-HONGRIE

de deux régiments (1). Mais par cet acte les Ms gyars se senfirent blessés, parce qu'ils avaient presque toujours soutenu certains droils surla Sla=, vonie. Pour contenter les Magyars, Marie-Thérèse incorpora la Slavonie inférieure à la Hongrie, ne laissant au ban eroate quele droit de juridiction sur la basse Slavonie (2). La Cour voulait contenter les uns et les autres maïs cela n’était pas réalisable. Les TENDANCES CENTRALISTES ET ABSOLUTISTES

pe LA Cour 5e Vienne.

Dès que Marie-Thérèse eut affermi sa position sur le trône, à la fin de la guerre de Sept ans (1756-1763), elle commenca, à l'exemple de ses ancêtres, àorganiser une centralisationrigoureuse. Elle ne convoqua pas la Diëte croate. Elle fit connaitre ses résolutions aux Groates par ses lettres patentes, comme elle l'avait fait dans les pays autrichiens ef ichèques. Son fils Joseph, qui lui fut adjoint comme régent à partir de 1765, l’aids dans ses tendances. Ii semblait quetquefois que la cour de Vienne fenait compte des vœux des Etats croates. Par exemple le prernier août 1761, un « Consilium regium croaticum » fut constitué pour les choses militaires et économiques d’abord

(1) SuLEK, 185, (2) KukuzEvic, Jura regni, I, 439,