Les inconvéniens des droits féodaux

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fui en communauté ; ces mêmes loix ne peuvent. elles pas nous aider à provoquer nos feigneurs à prendre, par voie de partage ou de licitation, une partie de nos hérirages , pour leur tenir lieu de leur directe, & de tous leurs droits ? Ne pourrions-nous pas les obliger d'en recevoir le rembourfement, moyennant une fomme qui en repréfentoit ie capital, à raifon du denier 50 ou Go, de forte que ce qui nous refteroit , Ët que nous aurions affranchi, fût poflédé d’une maniere entiérement libre, & exempte de toutes charges féodales ?

Quelque raifonnable que foit ce defir, vous ne ferez point admis à forcer vos feigneurs à changer la nature de leurs droits & propriétés; on vous oppoferoit bientôt que les loix des partages ne font pas applicables aux feigneurs & à leurs vaflaux, dont les droits font de nature à refter enfemble affis fur le même fonds.

Ce n’eft donc que de concert que l'on peut réfoudre des difficultés nées du droit féodal, auxquelles les loix n’ont point apporté de remedes.

Il eft vrai que des loix, également célebres & refpedtées, ont effacé la fervitude perfonnelle, &t eeepc nee er On mr ‘ eme

Si l'une de ces fervitudes portoit fi grand cbftacle à l'agriculture, combien leur réunion n’eft-elle pas funefte ?

Ces fottifes, en faveur du droit de parcours, étoient

écrites dans nombre de coutumes, ayec toutes les foctifes féodales,