Les Préfets du Consulat et de l'Empire

38 LES PRÉFETS

fets (1). » Il est juste de dire qu'une unité de direction plus effective était réalisée au point de vue administratif. Au désordre, à la négligence des administrations collectives du Directoire, succédait en effet la régularité, et en même temps la promptitude d'exécution. Les affaires d'Etat avaient trouvé, dans les préfets, des agents qui s’en occupaient avec une application suivie. La confection des rôles et la perception de l’impôt, naguère si négligées, n'étaient en retard nulle part, Une sorte d'émulation s’établissait entre les départements et les communes, et les administrateurs proclamaient à l'ordre du jour le département qui avait le mieux payé ses contributions en France, et la commune qui les avait le mieux payées dans leur arrondissement (2). Les préfets s’efforçaient de remédier à toutes les parties de l’administration qui se trouvaient en souffrance.

(4) C’est Thibaudeau qui met ces paroles dans la bouche du Premier Consul (Mémoires).

{(:) Discours prononcé par le citoyen de Bruck, sous-préfet de Courtray, dans le temple décadaire de cette ville le 25 messidor an VIII.