Les principes de la Révolution et du socialisme d'après les données de la politique scientifique

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“ der compte du massacre de la Glacière.” (1) De même en 71, les exécutions et les incendies furent ou des nécessités de la lutte, ou des faits de guerre, ou des actes de désespoir, conséquence inévitable des atrocités commises par les envahisseurs. :

Ceux-là seulement qui, marchant dans les voies du socialisme religieux, prennent au sérieux la prosopopée de Fabricius, pourraient ériger en principe la destruction des chefs d'œuvre de l’art et des bibliothèques, procédé inauguré d’une façon si éclatante par les chrétiens qui, toujours habiles, ont trouvé moyen de le mettre sur le compte des Vandales. La Révolution n’a rien de commun avec ce fanatisme, absolument grotesque aujourd’hui. Les véritables Vandales, les vrais ennemis de la société et de la civilisation, sont ceux qui, deux mois durant, de parti-pris et sans provocation, ont bombardé Paris, ses habitants et ses monuments avec une rage et une sauvagerie laissant loin derrière elles les exploits des Prussiens!

D'autre part, le gouvernement révolutionnaire a, comme tout autre, le droit de punir. Et il entend bien s’en servir contre les misérables qui, de près ou de loin, ont trempé dans l’infamie versaillaise. Versailles! cité malheureuse, plus maudite que Capharnaïüm, qui a dépouillé le Vieux de la Montagne de sa spécialité sinistre! le temps n’est pas loin où sur tous les points du monde civilisé où sera parvenu le récit de ces

(1) Tridon, Les Hébertistes, p. 26.