Les Révolution

DICTATEURS ET DICTATURES. 147 procès des tyrans : « Les esleus, comme s'ils avaient prins des taureaux à dompter, les traittent ainsi (1). »

On a dit, etl'on répète souvent, que le pouvoir d’un seul, résumant en soi toutes les forces de la nation, est le meilleur instrument de réforme; qu’il rend toutes les améliorations possibles et qu’il écarte plus facilement les résistances qui naissent trop souvent ailleurs du jeu multiple des volontés ou des inslitutions. C’est la vicille thèse des partisans du despotisme. Mais il s’agit toujours de faire voir que le dictateur est essentiellement éclairé, qu'il ne peut avoir que des vues loyales et honnêtes, et qu'il n’est jamais inspiré que par le sentiment du bien public; or, c’est là une démonstration qui n’a pas encore été faite et qui ne le sera sans doute jamais.

Vous prétendez que César a corrigé des abus et soulagé des misères qui avaient pro:

(1) De la servitude volontaire,