Les Révolution

90 LES RÉVOLUTIONS.

vrez-la à des poëtes, qui chanteront au lieu d'agir. Le temps est passé, malheureusement, où l’on bätissait les cités au son de la lyre.

Il y a des révolutions qui, soit générosité, soit faiblesse, confient leurs intérêts à des hommes que leur avénement a blessés. Elles courent follement à leur ruine.

Essayer, comme on le fait quelquefois, d’accoupler la royauté avec des institutions républicaines ou la démocratie avec des institutions monarchiques, c’est entrer dans le monde des chimères. Il y a des compromis qui peuvent être conseillés, et même commandés par les événements; mais ils ne sont jamais sans danger, surtout quand on veut en faire des principes; et c’est là qu'échoue plus d’une fois la fortune des révolutions.