Les secrets des Bourbons

18 LES SECRETS

France depuis 1789, IV; 228), dès cette même année 1814 (x), le gouvernement de la Restauration refusa pour le due de Berry la main d’une sœur de l'Empereur de Russie. Ces projets d'une nouvelle union, interrompus par les Cent Jours,

furent repris en 1815, cette fois avec les Bourbons

r. Voici ce qu’on lit dans la Correspondance inédite du prince de Talleyrand et du roi Louis XV. III pendant le congrès de Vienne, publiée sur les manuscrits conservés au dépôt des affaires élrangères, avec préface, éclaircissements et notes par G. Pallain, 188:,in-8° :

« M. le duc de Berry m'a demandé si vous me parliez de son mariage: il m'a montré un peu d'humeur de la rigidité papiste et romaine du roi. Je lui ai répondu que vous ne m'en disiez rien. » (Jaucourt à Talleyrand, 29 octobre 1814.)

« M. le duc de Berry est fort occupé de son mariage, n'importe avec qui; sur ce point, il a raison; il est nécessaire qu'il soit marié et qu'il ait des enfants. » (Jaucourt à Talleyrand, rer novembre 1814.)

« Je sors de chez Monsieur..….; à la fin de sa conversation, il est revenu à parler de Vienne, du mariage de son fils, qu’il à trouvé entièrement décidé à ce grand parti; pour chercher des causes dans les petits sentiments cachés au fond du cœur, la naissance d’un jeune prince de la famille royale (le duc de Nemours) pourrait bien y contribuer. » (Jaucourt à Talleyrapd, 9 novembre 1814.)