Les secrets des Bourbons
22 LES SECRETS
laisserons parler l’historien officiel du duc, Châteaubriand :
« Un prince qui ne règne plus, un banni sans patrie, un soldat qui ne fait plus la guerre, est le plus indépendant des hommes. Il arrive souvent qu’il cherche dans les affections du cœur de quoi remplir le vide de ses journées. Il serait inutile de taire ce que la mort chrétienne et héroïque du prince a révélé. Le duc de Berry faillit comme François I* et Bayard, Henri IV et Crillon, Louis XIV et Turenne... Il y a deux espèces de fautes qui, toutes graves qu’elles doivent être aux yeux de la religion, sont traitées avec indulgence dans la patrie d’Agnès et de Gabrielle. » (Mémoires sur le duc de Berry, 1820, in-8°, 105-6.)
mars 1820, à Montpellier le 15, à Troyes le 19 par Mgr de Boulogne, à Beauvais le 3, à Paris, en Vendée, à Saint-Denis par Mgr de Quélen, etc., etc. Il est permis de douter que la fidélité du prince à la foi jurée y ait été célébrée. Enfin, pour que rien n’y manquât, son éloge fut mis au concours par l’Académie de Dijon et le prix fut décerné le 25 août 1820.