Les secrets des Bourbons
DES BOURBONS 5"
m'appelle « cher monsieur, » bien que je ne l’aie ja-
mais vu ; mais c’est l’habitude anglaise.
« Cher monsieur Berryer,
« Nos livres ont été parcourus avec le soin le plus scrupuleux par le chancelier de l'ambassade française; il a été impossible d’y découvrir la moindre trace d’un mariage ou de baptême Ferdinand ou Brown.
« L'ambassade à en main une copie d’un acte de baptème Ferdinand-Brown, qu’elle s’est procurée en France, je ne sais où. Les noms des abbés qui ont ondoyé et baptisé cet enfant, en 1809, se trouvent dans nos registres, et rien ne prouve qu'il y ait jamais été inscrit (1), ou qu'il en ait jamais été détaché, « Le portefeuille est intact », oui, « la cote 37 seule a disparu. » Non, la cote 37 n’a pas le moins du monde disparu. Elle atteste le mariage, en 1821, d’un William Brown
avec une Dalila Sailly, d’Étaples. »
1. Le chapelain déraisonne, c’est le même acte que Berryer produit plus loin, et que nous donnons plus haut, et il est bien authentique.