Les Slovènes : avec deux cartes

forte couleur locale, ne pouvait servir de langue littéraire commune, Le Croate Jurisié devint écrivain slovène, mais son sloyène trop croatisé fut sacrifié par les Etats de Carniole au profit du carnolien local, ce qui empêcha l'unité Hnguistique. Pls tard, au xI1x° siècle, dans l’époque dite illyrienne, on a propagé l’idée d’une langue commune aux Slovènes, aux Croates et aux Serbes, la langue « illyrienne ». Maïs la nuance $fo parlée en Herzégovine et dans le sud de la Dalmatie, qui réalise l'unité linguistique serbo-croate, était trop loin des modes slovènes, pour pouvoirêtre acceptée, sans le concours de l'Etat, à l’école et dans les administrations. Le mouvement illyrien représente, néanmoins, un grand pas vers la complète union linguistiqueet culturelle du groupe serbo-croatoslovène. Les Croates usant de la nuance slovène ont adopté la langue littéraire $o (serboCroate) : par cela même le dialecte dalmatoherzégovinien à pénétré dans la sphère linguistique slovène et a été introduit, sans aucun obstacle, à l'église, à l’école et dans l’administration. La nuance $40 originaire d'Herzésovine estdevenue langue littéraire des Croates comme s’il s'agissait d’une chose qui va de soi. Quand disparaïîtrontles limites artificielles de la double vie d'Etat qui séparent les Vougoslaves dans