Les Slovènes : avec deux cartes
tica Slovenska la prose narrative prit un essor
très intéressant dans le sens d’un réalisme poétique. Conteurs. — Janko Kersnik a dépeint d'une façon excellente la vie des petites villes, des manoirs et des masures: Franc Detela et Janez Mencinger sont des peintres accomplis du peuple villageois et de la classe cultivée en province. Ivan Tavcar a cultivé dans ses débuts la nouvelle romantique pour passer ensuite au roman social, au roman historique tendancieux. Janez Trdina a, d'autre part, décrit le pays et les gens de sa patrie natale sous la forme de contes et de récits.
Anton Medved. — Un peu à l'écart se place le collaborateur du Dom in Svet, Anton Medved (1869-1910), un poëte lyrique plein de pensées graves qui est en même temps un des écrivains dramatiques les plus en vue; parti du drame historique en vers iambiques, il est arrivé au drame social et à la comédie en prose.
La « Moderne ». — La « Moderne » débute chez les Slovènes, d’abord comme une opposition à l’orientation prise par Stritar, qui répugnaït par le pessimisme débile de son lyrisme