Les Slovènes : avec deux cartes

Si

87 écoles «utraquistes » allemandes et slovènes dont la langue maternelle n'est plus enseignée après les deux premières années : elle n y figure que d'une manière facultative, c'est-à-dire, pour la plupart des cas, pas du tout. Le grand nombre d'illettrés ne peut donc pas nous étonner ici. En Istrie il y avait en 1010 46,67 p. 100 d'’illettrés parmi les Slovènes: en Carinthie 23,26 P- 100; à Gorica 14,75 p. 100: à Trieste 12,86 p. 100; en Carniole 12,46 P. 100 ; en StyTie 11,54 P. 100.

Les écoles primaires, — Cela nousamène à parler de notre état scolaire. Commele gouvernement autonome de province entretient les écoles primaires, leurs conditions varient de province à province. En Carinthie, en Styrie, à Trieste, le slovène est plus ou moinsnégligé. En Carinthie il y a pour 1.008 habitants une école allemande et pour 27.404 Slovènes à peine une école slovène. Naturellement il y a un plus grand nombre d'écoles entièrement allemandes ou presque tout à fait allemandes. En Styrie le rapport est pour les Allemands de 1.582 : 1. pour les Slovènes 1.797 : 1, à Trieste pour les Italiens 3.690 : 1, pourles Slovènes 47437, Le rapport serait encore plus défavorable si l'on prenait en considération le nombre des

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