Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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de grand matin et de prendre tous les chevaux. Bientôt ils furent amenés en foule. Cependant on porte plainte au gouverneur qui m'envoie chercher; je lui rends compte des ordres du général. J'ignore la suite de l’affaire, je sais seulement que les chevaux confisqués ne furent pas rendus, que l'artillerie en reçut un très petit nombre, et que plus d’une puissance fit entrer les plus beaux dans son écurie.

(Colonel Prox pes LocHes, Mes Campagnes, p. 228.)

Dulauloy et Lallemand arrêtaient tous nos fonds à Paris; ils en disposaient arbitrairement, à tel point que Dulauloy renvoya nos fournisseurs ordinaires et donna la pratique du régiment à un de ses anciens aides de camp. Celui-ci achetait ou plus bas prix tous les mauvais draps qu'il pouvait trouver à Paris, et Dulauloy les faisait payer par le gouvernement au prix des tarifs,

(Colonel Prox pes LocHes, Mes Campagnes, p. 359.)

Le Général DUMERBION

Le général Dumerbion était valétudinaire; la goutte le tourmentait presque continuellement, et de plus il était affligé d’une hernie qui l’'empêchait de monter à cheval.

(Maréchal MAsséna, Mémoires, t. I, p. 31.)

Le Général DOUMOURIEZ

Dumouriez (Charles-François), célèbre général, né à Cambrai en 1739, mort à Turville-Park (comté de Buckingham) le 14 mars 1823...

... Mandé à la barre de la Convention, il entama des négociations avec les Autrichiens, et quand le ministre de la guerre Beurnonville, accompagné de quatre commissaires de la Convention, vint le sommer d’obéir, il les fit arrêter, les livraàl’ennemi (1er avril1793), et, trois