Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Le 17 novembre 1814, sous le prétexte d’un rapport à lui faire quand il l’ordonnerait, le général Dupont fit rendre par Louis XVIII une ordonnance portant que ces trois expéditions seraient remises entre les mains du chancelier (comme si, pour faire un rapport, une seule ne suffisait pas). Le 3 avril 1820, le général Vedel s’adressa au chancelier pour la restitution des pièces à lui enlevées lors de son arrestation et fut renvoyé au ministre de la justice, auquel il se hâta d'écrire et qui dans sa réponse lui déclara que les pièces relatives à cette affaire n’existaient plus aux archives du ministère, que même il n’y restait aucune trace d'elles. Ici les communications officieuses suppléèrent aux communications oflicielles et révélèrent au général Vedel que cette procédure avait été envoyée par ordre au ministère de la guerre; que, comme elles y arrivaient, le secrétaire général de ce ministre s'en était emparé pour les porter au ministre, que depuis il n’en avait rien reparu, et que le ministre de la guerre sous lequel tout cela se fit était M. le lieutenant-général comte Dupont.

(Général TæéBauLt. Mémoires, t. Il, p. 456.)

Le Général DUPUY

En 1797, Dupuy écrivait de Milan à son ami Deville : « J'ai passé ces jours-ci la revue de ma brigade. Quels hommes, mon cher Deville, quelle troupe! Je les ai fait habiller à neuf, mais non sans peine. J'ai volé pour cela tout ce que j’ai pu, car ici tout le monde vole, » (1). (TrorarD. De Rivoli à Marengo, p. 394.)

Le Général DÜVIGNEAU

Il n’y eut pas que des braves à Marengo. Un général de cavalerie, nommé Duvigneau, manqua à l’appel le 14

au matin. {(Trozarp. De Rivoli à Marengo, t. II, p. 164.)

(1) Archives municipales de Toulouse.