Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Le Général ÉLIE

.… Elie, nommé en 1793 général de division, et dont le nom est resté, dans l’histoire du temps, entouré de l’auréole du ridicule.

(Général Taoumas, Causeries militaires, t. I, p. 122.)

Le Général FÉLIX

Rapport du général de division Schauenbourg, commandant provisoire de l’armée de la Moselle, au citoyen Bouchotte, ministre de la guerre. Quartier général de Sarrebruck, 22 août 1798 :

« Citoyen ministre, j'ai l'honneur de vous rendre compte qu'à l’affaire du 13, le chef de brigade Félix, occupant avec le 1e bataillon du 44e régiment et une compagnie franche le poste de Newkirch, le quitta au moment où ces troupes furent attaquées, s’en vint au quartier-général distant de ce poste de cinq lieues, tout essoufflé, me dire que notre bataillon était haché ou fait prisonnier, ainsi que le drapeau et les canons, et qu’une très petite partie s'était sauvée dans les bois. Ce rapport n'ayant pas seulement l’air de la vraisemblance, je priai ce chef de se reposer et de se remettre un peu... Les représentants apprirent avec le plus grand étonnement que tous les individus de ce bataillon, excepté le chef, s'étaient conduits comme des héros. »

(BONNEVILLE DE MARSANGY, Journal d’un volontaire de 1791, p. 122.)

Le Général de FLERS

Flers (Charles de), général, né en 1756, guillotiné à Paris le 22 juillet 1794.

(LaLANXE, Dictionnaire historique de la France.)

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