Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

IX

glorieuses de son passé, d’honorer ceux qui défendirent le pays et le firent grand!

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Phrases creuses que tout cela. On en comprendra tout le mensonge, en lisant les aveux que l’auteur a su aller repêcher dans les Mémoires ou Correspondances publiés par ceux — ou leurs descendants — qu'il traîne au pilori; on verra ce qu’il faut penser de la guerre susciteuse d'énergie, de l’armée, école de l'honneur, de l’abnégation et du désintéressement!

La guerre, on l'a dit, et ceux qui la firent: l’avouent, engendre la sauvagerie, la misère physique, matérielle et morale.

L'armée, — on l’a dit, et ce sont des maréchaux, des généraux qui viennent le certifier, — par sa hiérarchie, par sa discipline, par ses énseignements, ne peut susciter que le servilisme, le mensonge, la cupidité, et toutes sortes de dépravations. Avec la guerre entrent en scène, le meurtre, le vol, le viol, actes peu propres, on l’avouera, à améliorer le caractère moral de ceux qui les accomplissent. .

Si l'on peut citer de soldats des actes de courage et d'abnégation, c'est que, dans toutes les situations, Done obéit souvent à des impulsions contraires au milieu qui l'entoure,