Marat inconnu : l' homme privé, le médecin, le savant : d'après des documents nouveaux et inédits

MARAT INCONNU 251

En attendant l'autorisation de la Convention, les membres de la Société populaire de Compiègne s'empressèrent de consacrer entre eux la nouvelle dénomination de la ville. C’est ainsi que, dans le procès-verbalde la séance du 30 pluviôse (18 février 94), figure le passage suivant : « On donne lecture d’une lettre fraternelle de la commune de Paris. Celle de Marat-sur-Oise y est reconnue par la mère-patrie, comme étant bien véritablement à la hauteur des grands principes du républicanisme, et comme n'ayant jamais dévié, depuis le commencement de la Révolution, » (Archives de la Préfecture de l'Oise).

Le 20 ventôse (10 mars 1794), Mathieu, député de l'Oise, écrivit à la Société populaire que sa demande était renvoyée au Comité de la Convention; puis, quelque temps après, Scellier annonça à son tour, qu'il éprouvait des difficultés à faire admettre cette pétition. Le temps se passa ainsi, et le 9 thermidor arriva. Alors tout changea de face, et la Société populaire fut la première à demander à la municipalité de faire disparaître le nom de Marut, que portait encore une des rues de la ville.

#

+

Dans les registres de l’état-civil de Paris, de 1793 à 1795, les Brutus-Marat, Marat-Brutus et