Marie-Antoinette et l'intrigue du collier

Cependant, les joailliers Bœæhmer et Bassenge, après avoir promené inutilement leur collier dans toutes les cours de l’Europe, revinrent à leur projet de le vendre à la reine de France. Cette princesse, dit-on, sur le faux bruit que l'ambassadeur du Portugal avait négocié l'achat de la précieuse parure pour sa souveraine, avait manifesté ouvertement un violent dépit. Mais nous n’insistons pas sur ce détail, qui nous est fourni par les Mémoires de Mie Bertin; parce que ces mémoires, d’ailleurs très-favorables à Marie-Antoinette, sont rejetés commeapocryphes parles cavaliersservants de la reine, devenus extrêmement sévères sur ce chapitre, et qui, dans l'intérêt de la bonne cause, abusent quelquefois un peu de cette sorte d’excommunication critique, sur la foi de Quérard, dont les oracles ne