Marie-Antoinette et l'intrigue du collier

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ne voulant pas traiter directement, elle chargerait un haut personnage de cette négociation; Mme de La Motte leur conseillait enoutre, en son nom personnel, de prendre toutes leurs sûretés vis-à-vis de ce grand seigneur. (Déposition de Bassenge.)

L'affaire se poursuivit en effet, ét quelques jours plus tard, le cardinal dé Rohan se présenta en personne chez les joailliers et après divers pourparlers, se déclara formellement autorisé par la reine à traiter de l'acquisition du collier, qui finalement, fut livré à la fin de janvier 1785, au prix de 1,600,000 livres payables par termes de 400 , 000 livres dont le premier devait écheoirau mois d'août suivant. Le cardinal montra aux joailliers une lettre de la reine ainsi qu’une pièce contenant les conditions du marché, écrites par lui-même et portant en marge : Approuvé, Marie-Antoinette de France. Il leur dit en outre : « J'ai conseillé à l& reine de ne pas faire cette emplette, que c'était une folie de dépenser une somme aussi forte pour une parure: mais Soyez sans inquiétude, mes représentations n'ont pas été écoutées. » (Déposition de Basseng'e). Le jour même de l'achat, le 1°r février, M: de Rohan se rendit à Versailles dans le