Marie-Antoinette et l'intrigue du collier

ET L'INTRIGUE DU COLLIER. 9

pation, sans esprit de système et sans partipris. Certes, nous pourrions donner dès le début nos conclusions, nos propres conjectures, et nous sommes bien convaincu qu'au cune personne raisonnable n’en serait scan dalisée; mais on comprendra que nous préférions suivre la méthode ordinaire en exposant d’abord les motifs de notre conviction. Ce que nous pouvons dire ici, c'est que nous ne trouvons pas que l'affaire du Colhier soit aussi claire que tant de docteurs enthousiastes l’affirment impérieusement; nous y voyons, au contraire, un grand nombre de circonstances inexplicables, ou tout au moins fort mal expliquées; nous pensons que le public n’en a pas connu toutes les détails et que vraisembablement ceux qu’on lui a dérobés étaient les plus caractéristiques. On aura beau, dans les pièces de littérature dont on nourritle public, traiter ce problème d'histoire à la manière d’un libretto d'opéra comique, en éliminant lesdétailsqui embarrassent l’action, en retranchant, modifiant, interprétant, expliquant, polissant, pondérant, de manière à amener un dé-

.noûüment favorable, il n’en restera pas