Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France
SUPPLÉMENT. 19 l'accroissement des produits brufs, SANS ÉGARD aux frais et aux travaux qu’ils exigent. . Mais quant à la France, dont les terres arables sont, par leur quanlité et leur qualité, plus que suffisantes pour satisfaire tous les besoins de ses habitans ; loin que les perfectionnemens de l'art doivent y tendre, comme en Suisse, à obtenir d’un petit espace donné, le plus grand produit brut possible, ils doivent, au contraire, avoir pour BUT FINAL, l'accroissement simul{ané des produits bruts et des produits nes, par le décroissement des frais d'exploitation, et par l'adoption de tous les procédés et instrumens accéérateurs da travail.
Or, c’est là ce que M. Sismondi nous semble
avoir tout-à-fait perdu de vue, lorsqu'il s’est prononcé, en 1820, contre l'emploi des machines, en s'étendant sur les avantages prodipgieux que la France a retirés et retirera encore du morcellement des propriétés. Nous avons cru réndre service à la science expérimentale, en reproduisant ici textueliement les saines théories qu'avait mises au jour, en 1801, Péconomiste Génevois, sur la question des grandes et petites fermes, question des plus complexes et très-impartialement présentée dans son tableau de la Toscane, L