Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

22° INTRODUCTION.

communaux, boisés ou non boisés, devait avoir donné à la culture une impulsion 10=, mentanée , serait resté dans une juste imesûre: mais l’économiste anglais avait laissé. entrevoir des résultats avantageux el perrma mens, puisqu'il parlait d’effés rinar. Cette dernière partie de ses conjectures est pourtant la seule sur laquelle 1} à senti la nécessité de: revenir en arrière , en reconnaissant, dans ses éditions sabséquentes, que ces défrichemens forent une erreur.

Ce qu’il va qualifier d'erreur, est et sera! une source de pertes absolument irréparables (1) pour le pays auquel il avait annoncé

(1) Nous n’entendons appliquer cette épithète qu'aux défrichemens des montagnes ou coteaux ci-devant boisés et aujourd'hui déponillés de ieur chevelure: Ces défrichemens, étendus à plus d'un million d'hectares, ont sans doute été et sont peut-être encore de nouvelles aëquisitions pour la culture ; mais leur résultat final sur celle des vallées encombrées de gravier est devenu Vobjet des rapports officiels les plus lamentables.

Nous n’en citerons ici qu'un seul, consigné, en 1819, däns les Annales de l'agriculture, Tome vi. — «M. Dugied, ex-préfet des Basses-Alpes, a adressé au ministre dé l'intérièeur un mémoire où il établit que huit